Les vices cachés : comment les éviter ?
Lorsque vous achetez un bien, qu’il s’agisse d’un véhicule d’occasion, d’une maison ou d’un appartement, vous prenez un risque. En effet, parmi les vices cachés, vous risquez de constater plus tard des défauts qui n’ont pas été mentionnés à la vente. Pour éviter les mauvaises surprises, voici comment procéder.
Qu’est-ce qu’un vice caché ?
Un vice caché est un défaut qu’un vendeur ne mentionne pas à l’acheteur lors de la vente. Dans le cas de l’immobilier, le vice caché peut être une fondation instable, une toiture qui fuie ou encore des termites. Dans le cas d’une voiture d’occasion, on peut parler de vice caché si le moteur est usé, si le véhicule est accidenté ou encore si le kilométrage est truqué. Une fois le vice constaté, l’acheteur peut demander à ce que le vendeur prenne en charge les réparations, ou alors exiger le remboursement.
Comment éviter les vices cachés ?
Lors de l’achat d’une voiture d’occasion
Lorsque vous achetez une voiture d’occasion, le contrôle technique est obligatoire. Le contrôle technique permet de s’assurer que le véhicule est en bon état. Toutefois, il ne garantit pas totalement l’absence de vice caché. Pour se prémunir contre un vice caché, il est donc conseillé de souscrire une assurance auto qui couvre les vices cachés. Si cette garantie vices cachés est incluse dans l’assurance, vous pourrez demander un remboursement si un vice se déclare dans les 30 jours qui suivent l’achat.
Lors de l’achat d’un bien immobilier
Lors de l’achat d’un bien immobilier, le vendeur doit remettre à l’acheteur un diagnostic technique qui décrit tous les défauts connus de l’immeuble. Si le vendeur ne remet pas ce document à l’acheteur, la vente peut être annulée, et le vendeur peut être condamné à des dommages et intérêts. En outre, pour se prémunir contre les vices cachés, il est conseillé de souscrire à une assurance de protection juridique qui couvre les vices cachés. Cette assurance vous permettra de bénéficier d’une protection juridique en cas de vice caché et de bénéficier d’une réduction du prix.
Lors de l’achat auprès d’un particulier
Lorsque vous achetez un bien auprès d’un particulier, vous prenez un risque plus important. En effet, le particulier n’est pas soumis aux mêmes obligations que le vendeur professionnel. C’est pourquoi il est conseillé de faire un contrôle technique et une expertise avant l’achat. Si l’existence d’un vice est constatée, il est possible de négocier une réduction du prix. Si le vendeur refuse, l’acheteur peut alors intenter une action en justice pour obtenir le remboursement.
Il est facile de savoir si le bien est vendu par une agence ou un particulier, en amont de la première prise de contact. Par exemple, sur les sites internet d’annonces immobilières, cela est clairement indiqué. Si vous voyez un panneau à vendre devant la maison, celui-ci mentionne s’il s’agit d’une agence immobilière ou d’un particulier. En effet, de nombreux sites proposent de personnaliser en ligne un panneau immobilier pour vendre sa maison en direct, sans agence. C’est le cas de cette société Immo-panneaux que vous pouvez voir en cliquant ICI.
Que retenir ?
Les vices cachés sont un risque que vous prenez lorsque vous achetez un bien. Si vous voulez vous prémunir contre ce risque, il est important de bien vérifier l’état du bien avant l’achat. Il est conseillé de souscrire à une assurance qui couvre les vices cachés. Enfin, si vous achetez auprès d’un particulier, il est conseillé de procéder à un contrôle technique et une expertise afin de pouvoir négocier une réduction du prix ou une action en justice en cas de vice caché.
Même si vous prenez toutes les précautions possibles, il est possible que vous vous retrouviez face à un vice caché. Dans ce cas, la connaissance des droits des consommateurs et des procédures à suivre peut vous permettre d’obtenir un remboursement ou une réparation.